La philosophie expliquée à mon chien
12 promenades avec mon fidèle compagnon Monty
Monty est un chien comme n’importe quel autre. Bichon maltais ébouriffé et grincheux, il aime aboyer à la vue de ses congénères et renifler les arbres. Mais, après une énième confrontation avec le rottweiler local, son maître réalise qu’il est temps de lui faire comprendre ce qui fait de lui un bon ou un mauvais chien.
S’inspirant des pitreries de Monty, Anthony McGowan nous entraîne dans une balade aussi désopilante qu’instructive à travers les grands débats de la philosophie. Kant convaincra-t-il Monty d’arrêter de voler du gâteau ? Combien de temps supporteront-ils que Socrate réfute chaque argument ? Mais aussi, d’un point de vue plus existentiel : y a-t-il un Dieu ? La vie a-t-elle un sens ?
Dans cette vision unique et divertissante de la morale et de l’éthique, le duo s’est donné pour mission de découvrir qui du maître ou du chien tient le bon bout du bâton éthique et comment accomplir au mieux sa propre vie. Au terme de la dernière promenade, Monty et le lecteur auront non seulement résolu quelques énigmes philosophiques, mais également absorbé sans s’en rendre compte une large part d’histoire de la philosophie occidentale.
Monty est un chien comme n’importe quel autre. Bichon maltais ébouriffé et grincheux, il aime aboyer à la vue de ses congénères et renifler les arbres. Mais, après une énième confrontation avec le rottweiler local, son maître réalise qu’il est temps de lui faire comprendre ce qui fait de lui un bon ou un mauvais chien.
S’inspirant des pitreries de Monty, Anthony McGowan nous entraîne dans une balade aussi désopilante qu’instructive à travers les grands débats de la philosophie. Kant convaincra-t-il Monty d’arrêter de voler du gâteau ? Combien de temps supporteront-ils que Socrate réfute chaque argument ? Mais aussi, d’un point de vue plus existentiel : y a-t-il un Dieu ? La vie a-t-elle un sens ?
Dans cette vision unique et divertissante de la morale et de l’éthique, le duo s’est donné pour mission de découvrir qui du maître ou du chien tient le bon bout du bâton éthique et comment accomplir au mieux sa propre vie. Au terme de la dernière promenade, Monty et le lecteur auront non seulement résolu quelques énigmes philosophiques, mais également absorbé sans s’en rendre compte une large part d’histoire de la philosophie occidentale.
Table des matières
Marche 1 Bon chien, mauvais chien, mauvais chien
Dans cette première promenade, Monty et moi commençons à discuter d'éthique, ou de cette branche de la philosophie qui aborde les questions du bien et du mal moral. Pourquoi les questions morales sont-elles si difficiles à résoudre ? La moralité se résume-t-elle à des caprices ou au pouvoir ? Nous examinons quelques théories éthiques insatisfaisantes, qui sont néanmoins utiles pour déterminer ce qu'une bonne théorie morale doit faire.
Marche 2 Platon, Aristote et la Bonne Vie
Au cours de cette deuxième promenade, Monty et moi discutons des théories éthiques de Platon et d'Aristote, ainsi que d'autres philosophies anciennes qui mettent l'accent sur l'idée du bonheur et la nature du bien vivre. Nous examinons également l'idée que la moralité est un type particulier de sens ou de sentiment possédé par les gens.
Marche 3 Osez savoir : Kant et les utilitaires
Au cours de cette promenade, Monty et moi complétons notre discussion éthique. Une grande partie de cette section est consacrée à la philosophie morale de Kant, qui cherche à trouver des règles de conduite universelles auxquelles toute personne rationnelle doit obéir. Nous discutons ensuite des utilitaristes, qui considéraient le bonheur comme la seule vraie mesure du bien. Pour conclure, nous voyons si l'un ou l'autre des systèmes moraux que nous avons examinés peut résoudre les dilemmes moraux auxquels nous sommes tous confrontés.
Marche 4 Autres esprits et libre arbitre
Dans cette promenade, je me pose d'abord la question des autres esprits, c'est-à-dire comment être sûr que les autres ne sont pas simplement des androïdes, mais qu'ils ont des processus mentaux et des expériences comme les nôtres ? Et puis Monty et moi discutons du problème du libre arbitre : les gens sont-ils libres de faire des choix - moraux ou autres - ou toutes nos pensées et actions sont-elles déterminées par des choses indépendantes de notre volonté ?
Marche 5 Une très courte marche logique
Dans cette promenade, j'ai un travail : expliquer à Monty le type d'argument logique appelé le syllogisme.
Marche 6 Métaphysique 101 : La substance blanche dans le caca d'oiseau
Première de deux promenades thématiques, où Monty et moi parlons de métaphysique, englobant les questions qui traitent de la nature fondamentale de la réalité. Nous introduisons d’abord le sujet, et nous passons ensuite à ce que les tout premiers philosophes, les pré-socratiques, ont dit à propos des constituants matériels de base du monde, et comment ils ont été organisés. Et Monty découvre enfin ce que signifie 'ontologie'.
Marche 7 Remplir les formulaires et le problème des universaux
Dans notre deuxième promenade métaphysique, Monty et moi discutons de la théorie des formes de Platon et du " problème des universaux " ; en d'autres termes, quelle est la relation entre l'idée générale d'un chien et un chien particulier ? Les idées générales ont-elles une existence réelle ou ne sont-elles que des mots utiles ? Nous parlons aussi des mouettes.
Marche 8 Qu'est-ce que j'en sais ?
Dans cette promenade, nous commençons à parler d'épistémologie, ou de la théorie de la connaissance. Nous commençons par les Grecs, en abordant les différentes théories de la connaissance avancées par Pythagore, Platon et Aristote, puis nous discutons avec les Sceptiques, qui nient la possibilité d'acquérir un jour la connaissance sûre du monde. Ensuite, nous nous frayons un chemin à travers les idées des rationalistes : Descartes, Spinoza et Leibniz.
Marche 9 Empiricisme : sentir, c'est croire
Dans notre deuxième promenade épistémologique (bien qu'il ne s'agisse pas tant d'une promenade que d'un détout), nous discutons des empiristes des XVIIe et XVIIIe siècles, Locke, Berkeley et Hume, qui pensaient que la connaissance devait venir de l'expérience.
Marche 10 Kant et la logique floue
Dans notre troisième démarche épistémologique, nous nous attaquons au Grand : Emmanuel Kant a affirmé que l'esprit joue un rôle actif dans la formation de notre connaissance du monde extérieur. Nous examinons ensuite le rôle de la langue dans la détermination des limites de la connaissance. Enfin, nous concluons que ce qui compte comme savoir dépend beaucoup du contexte et revenons à la notion utile de " flou ".
Marche 11 La philosophie des sciences
Dans cette promenade, Monty et moi nous nous penchons sur une branche spécialisée de l'épistémologie : la philosophie de la science. Nous discutons de la théorie de l'induction, proposée par Francis Bacon, et ainsi de suite aux théories modernes de la science, proposées par Popper, Kuhn, Lakatos et Feyerabend.
La dernière marche La bulle de Schopenhauer et le sens de la vie
Dans cette promenade, j'emmène Monty chez le vétérinaire. Nous discutons des preuves de l'existence de Dieu et du sens de la vie. Et la mort.
Les auteurs
Fiche technique
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