Faut-il avoir peur de l'évaluation ?
Cet ouvrage propose à tous ceux qui pratiquent l'évaluation, et à tous ceux qui la subissent, des clés pour comprendre ce qui s'y joue, et des lignes directrices pour progresser... Voir la suite
Description
On constate actuellement une extension du domaine de l'évaluation. Cette fièvre évaluative ne serait-elle pas le symptôme d'une maladie redoutable ? L'évaluation n'est-elle pas, à l'heure du marché roi, condamnée à devenir une calamité sociale ?
Ce qui est en cause est sa légitimité même, en premier lieu du point de vue méthodologique, en second lieu du point de vue social et éthique.
Après avoir étudié six cas concrets, particulièrement significatifs, cet ouvrage s'interroge sur la possibilité d'évaluer aujourd'hui « à bon escient », c'est-à-dire en gardant raison. En s'interrogeant à la fois sur l'essence, et sur le sens, de la pratique évaluative, cette quête du « bon usage » met d'abord en évidence trois grands impératifs d'ordre méthodologique : respecter l'essence de l'activité ; s'inscrire dans un questionnement directeur ; ne pas sombrer dans la religion du chiffre. Elle jette ensuite les bases d'une évaluation qui serait à la fois « démocratique », dans ses usages sociaux et éthique, dans son souci de respecter la dignité humaine. Elle s'interroge, pour conclure, sur la possibilité pour l'évaluation d'échapper à la soumission idéologique.
Sommaire
Introduction
Raison d'être et contenu de cet ouvrage
1 Une expansion calamiteuse ?
Quand le devoir d'évaluer tourne au délire évaluatif
1.0 Introduction
1.1 Première étude : de l'évaluation des élèves à celle des établissements d'enseignement : le danger de la confusion des genres
1.2 Deuxième étude : les soubresauts de l'évaluation des enseignants, et le danger de l'oubli des questions
1.3 Troisième étude : le développement des pratiques d'évaluation des universités, et le danger de la soumission idéologique
1.4 Quatrième étude : la sacralisation du baccalauréat, et le danger de la fétichisation d'un outil
1.5 Cinquième étude : les incertitudes et les errements des concours de recrutement, et le danger du gigantisme simplificateur et réducteur
1.6 Sixième étude : la pression des notes et de la réussite, et le danger de l'engrenage pervers.
La pression évaluative peut-elle rendre fou ?
1.7 Conclusion de la première partie
2 Pour une évaluation sachant garder raison en s'inscrivant dans une démarche méthodologiquement légitime
2.1 Sur un premier impératif d'ordre méthodologique : respecter les fondamentaux de l'activité évaluative
2.2 Sur un deuxième impératif d'ordre méthodologique : ne jamais perdre de vue le questionnement qui donne sens à l'évaluation
2.3 Sur un troisième impératif d'ordre méthodologique : ne pas succomber à la religion du chiffre
2.4 Conclusion de la deuxième partie
3 Pour une évaluation sachant garder raison en s'inscrivant dans une démarche socialement et éthiquement légitime
3.1 Sur un premier impératif : évaluer à des fins raisonnables. Le problème de la légitimité sociale de l'évaluation
3.2 Sur un deuxième impératif : évaluer en ayant le souci de la Valeur. Le problème de la légitimité éthique de l'évaluation
3.3 Sur le risque (majeur) de soumission idéologique. L'évaluation peut-elle échapper à la servilité ?
3.4 Conclusion de la troisième partie
Conclusion générale
Faut-il avoir peur de l'évaluation ?
Références bibliographiques
Index
Liste des figures et des tableaux
Fiche technique
Titre | Faut-il avoir peur de l'évaluation ? |
---|---|
Edition | 1re édition |
Date de parution | février 2012 |
Nombre de pages | 317 pages |
Dimensions | 240 × 160 mm |
Poids | 515 g |
ISBN-13 | 9782804168735 |
---|---|
Type | Livre |
Format | Broché |
Collection | Pédagogies en développement |
Domaine(s) | Sciences de l'éducation |
Niveaux | Universitaire |